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La mise en place du système des bons de garde à Bienne est réussie

Depuis août 2020, la Ville de Bienne accorde des bons de garde pour la prise en charge des enfants. Ce nouveau système profite à davantage de familles et il n’y a plus de liste d’attente. Le cofinancement public de places dans des crèches et chez des parents de jour a fait ses preuves.

Le 9 février 2020, la population biennoise a accepté à 75% la mise en place de bons de garde pour les crèches et les parents de jour. Elle a aussi approuvé la dépense de 2,3 millions de francs par an pour la franchise de la Ville permettant de financer ce système. 

Toutes les familles qui remplissent les critères définis par le Canton de Berne peuvent demander un bon de garde et le faire valoir dans la crèche de leur choix ou auprès de parents de jour. Le changement de système s’est déroulé sans incidents et conformément aux prévisions. Dans des délais très brefs, la Ville de Bienne a mis en place la structure administrative nécessaire pour traiter les demandes et a modifié en conséquence le droit communal. Elle a commencé à délivrer les bons en août 2020. La liste d’attente a entièrement disparu et l’offre couvre la demande, importante, des parents en matière de places cofinancées dans des structures d’accueil.

Depuis la mise en place du nouveau système, le nombre de crèches et de places dans les crèches à Bienne a augmenté. Il y a au total 980 places à plein temps, dont 610 sont attribuées au moyen de bons de garde. La Ville de Bienne elle-même propose 264 places dans les crèches municipales, qui sont actuellement presque entièrement occupées.

La disponibilité de places subventionnées dans des structures d’accueil est importante pour permettre aux parents de concilier vie familiale et vie professionnelle. Elle fait également de Bienne un lieu attrayant pour y vivre et y travailler. Fréquenter des crèches de qualité permet à tous les enfants d’accéder à l’éducation dès leur plus jeune âge, ce qui est particulièrement important pour ceux qui présentent des besoins particuliers. Cela les prépare au mieux à leur entrée à l’école enfantine, ce qui, en fin de compte, augmente l’égalité des chances.