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Éco-conseils

Les conseils pratiques et liens suivants proposent des gestes quotidiens permettant de protéger l'environnement et le climat. Vous trouverez ici la liste complète des conseils publiés (en format texte ou en PDF à télécharger):

Éco-conseil n°65 : Encourager la biodiversité dans son propre jardin

Les espaces verts urbains sont importants pour préserver la biodiversité. La Ville de Bienne propose donc des conseils gratuits concernant les jardins.

Monocultures agricoles, routes et constructions menacent l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales en Suisse. On peut toutefois encourager la biodiversité en aménageant et entretenant son jardin de manière proche de l’état naturel et adaptée à la région.

  • Mais quelles haies et plantes vivaces indigènes les papillons diurnes, oiseaux et abeilles sauvages affectionnent-ils ?
  • Où trouver du vieux bois pour construire un abri pour lézards ou hérissons ?

Les conseils gratuits uniques dispensés par la Ville de Bienne répondent à ces questions et à de nombreuses autres. D’une durée d’environ 1h30, ils ont lieu dans les jardins concernés à Bienne, puis les recommandations font l’objet d’un rapport. Les propriétaires de jardins, coopératives d’habitation et administrations intéressés peuvent s’annoncer par téléphone 032 326 16 11 ou courriel environnement@biel-bienne.ch.

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Éco-conseil n°64 : Cafetières - coup d’oeil sur l’étiquette-énergie

À l’achat d’une machine à café, cela vaut la peine de choisir un modèle peu énergivore. L’étiquette énergie vous y aidera.

La Suisse est un pays « friand » de machines à café. Trois millions d’entre elles y sont utilisées chez des particuliers pour une consommation annuelle de 4000 millions de kWh. C’est beaucoup, mais ces appareils sont devenus moins énergivores au fil du temps. En 2006, les machines à café consommaient en moyenne 180 kWh par an, contre 50 kWh aujourd’hui.

Comment s’y retrouver dans la jungle des appareils électriques ? C’est là qu’intervient l’étiquette-énergie. Les appareils de la catégorie A (vert) consomment le moins d’électricité, ceux de la catégorie C (rouge) sont les plus énergivores. Renoncer au mode veille en éteignant la machine permet de moins consommer d’électricité. Encore moins énergivores : les cafetières italiennes que l’on place sur la cuisinière et celles à piston qui consistent à verser.

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Éco-conseil n°63 : Rouler économique n’est pas une hérésie

En roulant avec les bons pneus et en respectant les règles d’EcoDrive, on économise du carburant en ménageant l’environnement et son portemonnaie.

Environ 20% de la consommation d’une voiture est due à la résistance au roulement. En la réduisant, on économise donc beaucoup. Il vaut ainsi la peine de s’intéresser à leur étiquette avant d’acheter des pneus : la catégorie A offre une moindre résistance, la catégorie G est la moins bonne. Avec le bon modèle de pneus gonflés correctement, il est donc possible d’économiser du carburant et de l’argent.

La technique de conduite EcoDrive permet de diminuer la consommation de carburant jusqu’à 15%. Les règles principales : conduire à bas régime, accélérer rapidement, moins freiner et accélérer. L’offre de coaching Drive-Plus permet d’apprendre la conduite économique, maintenant au prix spécial de 60 fr. au lieu de 120 fr.

Conseils sur ce thème : la conduite efficace énérgétiquement

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Éco-conseil n°62 : Mon logement est-il efficace énergétiquement ?

Un bâtiment assaini énergétiquement permet d’économiser de l’énergie et de l’argent. Le certificat énergétique cantonal donne accès aux subventions.

En Suisse, le secteur du bâtiment est à l’origine de 40% de la consommation énergétique. La Confédération et les cantons entendent réduire cette consommation. En améliorant l’isolation et en passant aux énergies renouvelables, les propriétaires d’immeubles peuvent percevoir des subventions.

Dans le canton de Berne, le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB) est un prérequis pour bénéficier des subventions. Le CECB indique la classe énergétique – de A (très efficace) à G (peu efficace) – de l’enveloppe et de la technique des bâtiments. Comme cela, on obtient une évaluation objective de l’efficacité énergétique globale de son bâtiment, ainsi que des recommandations pour l’optimiser.

Davantage d’informations sur ce thème

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Éco-conseil n°61 : Consommation électrique - sur la piste des économies

La vaisselle, la cuisine, le chauffage ou internet : nous consommons beaucoup d’énergie. Un nouvel outil en ligne identifie les potentiels d’économie.

En Suisse, les ménages privés sont à l’origine d’environ 27% de la consommation globale d’énergie et de plus d’un tiers du besoin total en électricité. Le potentiel d’économie est grand : il peut aller jusqu’à 50% par ménage. Le site www.energybox.ch a été créé pour aider les consommateurs et consommatrices à réduire leur consommation en identifiant leurs potentiels d’économie.

Cet outil en ligne détermine la consommation d’énergie à l’aide de différentes questions. Les points-clés sont l’utilisation de lampes économiques ou de LED, le chauffage au mazout ou au gaz, l’isolation de la maison, la façon de cuisiner et l’utilisation du lave-vaisselle durant la semaine. Une fois toutes les questions traitées, une analyse détaillée de la consommation d’électricité est fournie avec les potentiels d’économie et des conseils en la matière.

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Éco-conseil n°60 : Éliminer correctement les médicaments périmés

Souvent, les médicaments périmés restent dans l’armoire à pharmacie ; mais comment éliminer correctement les boîtes, flacons, tubes et blisters ?

En Suisse, près de la moitié des médicaments ne sont pas éliminés dans les règles de l’art. Les comprimés et les médicaments liquides sont souvent jetés dans les toilettes. Comme les stations d’épuration ne peuvent filtrer qu’en partie les médicaments des eaux usées, ils parviennent en grande quantité dans les cours d’eau. De là, les composants remontent la chaîne alimentaire et nuisent aux êtres humains, à la faune et à la flore. Les médicaments font donc partie des déchets spéciaux. Quiconque rapporte des médicaments entamés, inutilisés ou périmés à une pharmacie ou droguerie contribue fortement à la protection de l’environnement. Ce geste est gratuit, car le Canton de Berne assume les frais de cette élimination correcte.

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Éco-conseil n°59 : Quand élevage et nature font bon ménage

Aimer le fromage ou la viande, c’est une question de goût. Dire si ces aliments sont produits écologiquement demande une appréciation plus nuancée.

Produire des aliments d’origine animale génère des gaz à effet de serre. En Suisse, il y a pourtant de nombreuses surfaces agricoles qu’on ne
peut utiliser autrement que pour le pâturage et la fauche, en particulier dans le Jura et les Alpes. L’élevage extensif de bétail permet d’entretenir des paysages variés et, ainsi, des habitats pour une faune et une flore multiples. Si on renonce à importer du fourrage et qu’on nourrit le bétail seulement avec de l’herbe et du foin d’origine « locale », la production de fromage et de viande est plus rationnelle au niveau écologique et très précieuse pour la biodiversité.

Pour les produits laitiers et la viande, il faut donc aussi privilégier des produits locaux et écologiques. Les éco-conseils vous souhaitent bon appétit !

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Éco-conseil n°58 : Jardiner sans tourbe - c’est plus écologique

L’extraction de tourbe nuit à l’environnement. Malgré cela, on en trouve encore dans presque chaque pot de fleurs. Voici comment s’en passer.

La tourbe est une sorte d’humus que l’on trouve principalement dans les marais. Les jardiniers et jardinières l’apprécient beaucoup pour ses propriétés acidifiantes et absorbantes. Cependant, son extraction nécessite d’assécher et de détruire de précieuses tourbières.

Heureusement, des alternatives existent pour fleurir son jardin. Un mélange de terreau et de compost absorbe efficacement les nutriments
et l’eau avant de les restituer. Le sable est aussi adapté : il permet à l’eau de bien s’infiltrer et garantit aux racines une bonne aération. Le
marc de raisin (pulpe pressée) ou les aiguilles de conifères permettent d’abaisser le PH du sol. Pour moins de travail, on peut acheter un terreau biologique sans tourbe.

Davantage d’informations sur ce thème : Jardiner sans tourbe

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Éco-conseil n°57 : Fruits et légumes de saison : sécher pour conserver

En principe, les fruits et légumes de saison sont plus écologiques que les denrées importées. Les sécher permet de les conserver à bon escient.

Acheter des fruits et légumes de saison, plutôt que des denrées provenant de serres chauffées aux énergies fossiles ou importées par avion, permet de ménager l’environnement. Pour pouvoir les déguster également hors saison, il faut les conserver : le séchage est une méthode ancienne et simple. Contrairement aux conserves, elle permet de garder tous les minéraux et vitamines. En outre, le goût est plus intense.

Le séchage le plus efficace au niveau énergétique se pratique à l’air libre. Il faut pour cela un espace sec, très chaud et bien aéré, comme des
combles. Les herbes et les piments se conservent idéalement ainsi. La méthode la plus simple consiste à utiliser un séchoir automatique : la
durée et la température peuvent être adaptées au produit. Il est aussi possible d’utiliser un four, mais cela consomme plus d’énergie.

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Éco-conseil n°56 : Observer et recenser les loirs

On connaît mal le nombre de loirs présents dans notre région. Des projets d’étude ont été lancés pour permettre de préserver les habitats de ces rongeurs.

La Suisse compte trois sortes de loirs (aussi appelés «gliridés») : les loirs gris, les muscardins et les lérots. Leurs habitats ont continuellement
diminué ces dernières années. Pour protéger ces rongeurs de manière ciblée et favoriser leur développement dans le Jura bernois, le Canton de Soleure et le Mitteland bernois, il faut d’abord les recenser. Le Musée d’histoire naturelle de Soleure invite à annoncer toute observation
de ces animaux sur le site solothurn.wildenachbarn.ch ou à l’adresse suivante : heckengeister@solothurn.ch.

Pour créer des habitats spécifiquement adaptés aux loirs, on peut planter des arbustes indigènes dans son jardin, conserver les arbres morts ou disposer des tas de pierres. D’ailleurs, les hérissons, les belettes et les insectes apprécient

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Éco-conseil n°55 : Teflon ou fer - quelle poêle est plus écologique ?

Les poêles en Teflon sont très appréciées, car elles présentent certains avantages pour cuisiner. Il existe pourtant des ustensiles plus écologiques.

Les poêles en Teflon sont bon marché et simples à nettoyer, car les aliments n'y collent pas. Toutefois, ce matériau – le polytétrafluoroéthylène – se raye facilement. La poêle perd alors son adhésivité et doit tôt ou tard être remplacée. Les poêles disposant
d'un revêtement céramique sont plus résistantes aux rayures. Tous les revêtements ont toutefois pour inconvénient de s'user avec le temps.

Pour préserver l'environnement, mieux vaut acheter des poêles sans revêtement. Celles-ci nécessitent davantage d’huile et il faut s’habituer
à les utiliser, mais elles durent toute une vie. Il s'agit de poêles en inox (ne conviennent pas aux personnes allergiques au nickel) ou en fer. Ces dernières développent une couche antiadhésive naturelle lorsqu'on les culotte avant la première utilisation. Plus on les emploie, moins les aliments collent.

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Éco-conseil n°54 : Secondhand Day - des nouveautés d’occasion

Le premier « Secondhand Day » de Suisse aura lieu le 26 septembre. Cette action est un appel à repenser son comportement en matière de consommation.

En Suisse, chaque personne génère 14 tonnes d’émissions de CO2 par an, dont la majeure partie provient de la fabrication et du transport de
nouvelles marchandises. En partageant, donnant, réutilisant, réparant ou utilisant longtemps ces produits, on réduit les émissions de CO2 et onaméliore son empreinte écologique. C’est le principe du « recommerce ».

Pour stimuler le recommerce en Suisse, le premier «Secondhand Day» se tiendra le 26 septembre. Les personnes qui gèrent des magasins de seconde main, des marchés aux puces et des ateliers de réparation peuvent organiser des actions, qui sont publiées sur le site internet secondhandday.ch. Les visiteurs et visiteuses peuvent aussi s’y inscrire. Pour motiver les participantes et participants, les émissions de CO2 économisées à cette occasion seront calculées et communiquées après le 26 septembre.

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Éco-conseil n°53 : Reconnaître et éliminer les plantes envahissantes

Les néophytes envahissantes sont des plantes qui ont été introduites en Suisse et s’y propagent de manière incontrôlée. Comment réagir au mieux ?

Derrière les noms « ambroisie élevée » ou « ailante » se cachent des plantes problématiques qu’on appelle les néophytes envahissantes. Leur multiplication en Suisse génère, par exemple, des pertes de revenus dans l’agriculture et la sylviculture. Ces espèces prennent la place de la faune et de la flore indigène et certaines sont nocives pour la santé.

Pour lutter contre leur propagation, il faut agir en trois étapes :

  1. Reconnaître la plante problématique.
  2. La retirer avec ses racines.
  3. L’éliminer dans les ordures ménagères.

Les fiches d’information de la fondation Info Flora renseignent sur les dangers que revêtent ces plantes ainsi que sur les mesures de prévention et de lutte. Le site internet neophyten-schweiz.ch liste les plantes portant atteinte à la biodiversité, tandis que l’application « InvasivApp » aide à les identifier.

Davantage d’informations sur les plantes envahissantes : Infoflora
Davantage d'informations sur les InvasivApps : InvasivApp

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Éco-conseil n°52 : Regarder des vidéos en streaming nuit à l’environnement

Regarder des vidéos sur YouTube ou des films sur Netflix contribue au réchauffement climatique. Il vaut mieux modérer sa consommation
numérique.

Le trafic de données sur les smartphones, les tablettes et les ordinateurs ne cesse d’augmenter. Cette évolution a un impact sur l’environnement : le transfert de données est actuellement responsable de près de 4% des émissions de gaz à effet de serre. S’il continue de croître, ces émissions pourraient doubler d’ici 2025.

La lecture en continu de vidéos consomme beaucoup d’électricité. Selon une étude française, le trafic de données a augmenté de plus de 80%
en raison du visionnage de vidéos en streaming. Regarder une vidéo sur un smartphone nécessite 1500 fois plus d’énergie que le téléphone a besoin normalement. Consulter une vidéo de dix minutes consomme autant de courant qu’envoyer des courriels avec annexes durant cinq heures. Pour protéger la planète, cela vaut vraiment la peine de renoncer parfois à une vidéo ou d’opter pour un DVD.

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Éco-conseil n°51 : Miel de production durable

Dans la nature, les abeilles mellifères sont de précieuses polinisatrices. Contrôler la production du miel leur facilite la tâche.

Chaque année, la population suisse consomme env. 1,3 kg de miel par personne. Pour sa production, les abeilles mellifères se posent sur plus
de 15 millions de fleurs et parcourent plus de 160 000 km.

Ce qui est vrai pour la viande, l’est aussi pour le miel : mieux vaut le consommer local, avec le label Bio-Suisse ou Déméter pour s’assurer d’une production durable. En effet, pendant la récolte, les abeilles ne doivent subir aucun préjudice et il doit leur rester suffisamment de miel et de pollen pour les mois d’hiver. Le site aussi est surveillé : le rayon de butinage des abeilles doit offrir une grande diversité de nectar et de pollen, ainsi que des points d’eau.

Conseils sur ce thème et inscription : Trouver du miel Déméter dans les environs: Trouver du miel Bio-Suisse dans les environs

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Éco-conseil n°50 : Discuter pour vivre plus écologiquement

Organiser son quotidien de manière à protéger le climat demande des efforts. Participer à des groupes de discussion peut être un premier pas.

Savoir que l’on doit changer quelque chose et passer à l’acte sont deux choses différentes. Beaucoup de gens aimeraient réduire leurs émissions de CO2 sans savoir par où commencer. C’est pour elles qu’une psychothérapeute britannique et un ingénieur ont développé les « conversations carbone »: des discussions de groupes avec modération permettent aux participants et participantes d’analyser leurs habitudes dans les domaines de l’habitat, de la mobilité, de l’alimentation et de la consommation avant d’élaborer des propositions de changement concrètes.

Divers processus psychologiques, comme la peur ou la résistance, y sont également abordés. Les « conversations carbone » existent désormais aussi à Bienne. Elles débuteront le 12 octobre et auront lieu six fois entre 18h et 20h. La contribution aux frais est de 60 fr.

Conseils sur ce thème et inscription : conversations carbone

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Éco-conseil n°49 : Clean-Up-Day - Suisse propre

Les déchets finissant dans l’espace public sont appelés « déchets sauvages ». Lors du Clean-Up-Day, la Suisse se retrousse les manches et s’y attaque.

Les déchets sauvages coûtent cher au contribuable suisse : env. 150 millions de fr. par an, selon l’Office fédéral de l’environnement. La nature aussi s’en passerait. Un sac en plastique met plus de 1000 ans avant de se décomposer. Au quotidien, il faut donc absolument mettre ses déchets dans une poubelle ou les ramener chez soi pour les éliminer.

La Communauté d’intérêt pour un monde propre (IGSU) organise une action nationale de ramassage des déchets destinée aux communes, entreprises, écoles et associations les 11 et 12 septembre : le Clean-Up-Day. Le site internet permet de s’inscrire ou de rejoindre un groupe. L’organisation « Trash Hero » ramasse aussi bénévolement des déchets. Trash Hero Switzerland renseigne sur ses actions via les réseaux sociaux.

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Éco-conseil n°48 : Jardin : un récupérateur au lieu du robinet

Après la pluie vient le beau temps, dit-on. Pourquoi donc ne pas collecter l’eau de pluie, afin de l’utiliser lors de canicule ou de sécheresse ?

Collecter l’eau de pluie permet d’éviter des dépenses d’eau tout en ménageant l’environnement. Le traitement de l’eau portable est en effet très énergivore. En outre, l’eau du robinet est calcaire et contient des additifs comme le chlore et le fluor, ce qui n’est pas bon pour certaines plantes.

Le récupérateur est une bonne solution pour collecter l’eau de pluie. Placé directement sous une gouttière, il est muni d’un couvercle pour éviter que les moustiques y pondent leurs œufs ou que de petits animaux s’y noient. Les réservoirs souterrains sont une alternative permettant de gagner de la place. Il est aussi possible de collecter de l’eau dans une citerne ; une installation professionnelle pour l’eau de pluie. Contrairement au récupérateur ou au réservoir souterrain, l’eau de la citerne peut aussi être utilisée dans la maison.

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Éco-conseil n°47 : En ligne ou en magasin - des achats plus écologiques

Les achats en ligne ont la cote, mais ils ont aussi un impact environnemental. Ces conseils aident à diminuer les émissions de CO2 dans ce domaine.

Le commerce en ligne, c’est pratique, mais pas forcément plus écologique que les achats traditionnels en magasin. En effet, grand nombre de paquets sont réexpédiés dans le monde entier, ce qui pollue et génère des coûts élevés.

Pour faire des achats plus écologiquement, il faudrait renoncer aux livraisons express, ne pas opter pour les envois d’articles à choix, ni renvoyer la marchandise. Car dans le commerce en ligne, c’est surtout le nombre de produits réexpédiés qui pèse sur le bilan CO2. Certaines entreprises regroupent donc les livraisons partielles ou demandent à la clientèle si elle veut recevoir ses commandes séparément ou ensemble, ce qui est plus écologique. De manière générale, en consommant moins et en réparant les objets au lieu de les remplacer, on pollue moins. Et en achetant des produits régionaux à pied ou à vélo, on améliore aussi son bilan écologique.

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Éco-conseil n°46 : S’armer contre la canicule

Les climatiseurs sont très énergivores. Durant les mois chauds de l’été, il est possible de garder le frais dans les pièces d’une autre manière.

Il est très agréable de se retirer au frais, lorsque la canicule fait rage au dehors. Pour cela, nul besoin de climatiseur. Ces appareils consomment beaucoup d’électricité. Voici quelques conseils pour garder le frais tout l’été.

Durant la journée, gardez les fenêtres fermées et les stores baissés. N’aérez que tôt le matin ou la nuit. Éteignez les appareils que vous n’utilisez pas et débranchez-les. Les habits en fibres naturelles, comme le lin, le coton et le chanvre protègent de la chaleur. Un bain de pieds froid, un thé à la menthe tiède ou une serviette humide sur la nuque peuvent aussi vous aider. Ne prenez pas de douches trop froides, mais préférez l’eau tiède. Sinon, vous activerez votre circulation sanguine et transpirerez encore plus.

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Éco-conseil n°45 : Pailles - des alternatives sans plastique

En été, les pailles ont de nombreux adeptes pour agrémenter cocktails et boissons fraîches. Voici comment remplacer les pailles en plastique.

Une paille en plastique se compose de polypropylène. Une fois dans la nature, il faudra jusqu’à 500 ans pour que ce matériau disparaisse. Les pailles en décomposition forment des micro-plastiques qui polluent le sol et les cours d’eau, avant de finir dans nos assiettes.

Heureusement, il existe de bonnes alternatives : les pailles en inox ne se cassent pas, se lavent à la machine et ne contiennent pas de produits chimiques nocifs. Pour les grands enfants, les pailles en verre offrent une solution réutilisable ; un matériau hygiénique qui empêche du reste les bactéries d’adhérer à sa surface. Recyclables et compostables, les pailles en papier ou en bambou ont, elles aussi, des avantages. Et finalement, pourquoi ne pas laisser une chance aux « vraies » pailles en paille ?

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Éco-conseil n°44 : Tissu en cire d’abeille - naturel et réutilisable

Les films en cellophane et en aluminium sont très pratiques mais malheureusement pas écologiques. Les abeilles fournissent une alternative naturelle.

Pour emballer fromage, sandwichs et légumes ou couvrir les plats, nous utilisons volontiers du film en cellophane ou en aluminium qui finit rapidement aux ordures.

Le tissu en cire d’abeille est une alternative durable et réutilisable. En outre, la cire d’abeille a un effet antibactérien qui garantit la fraîcheur des aliments. Il est même possible de le fabriquer soi-même : pour cela, il faut du coton ou du lin, de l’huile et de la cire d’abeille. Découpez le tissu, mélangez la cire et l’huile et répartissez le mélange sur le tissu. Couvrez avec un papier sulfurisé et faites fondre la cire au fer à repasser. Laissez refroidir et c’est prêt ! Vous pouvez également utiliser des restes de tissus et de vieilles bougies en cire d’abeille. Mais comme le but est d’emballer des aliments, veillez à ce que se soient des matériaux bio.

Conseils sur ce thème : Emballages, cire d'abeilles

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Éco-conseil n°43 : Cosmétiques naturels - sains et bons marché

Bon marché et surtout sans chimie : faire soi-même son dentifrice, ses crèmes, son shampoing et son déodorant n’est pas compliqué.

Presque tous les produits cosmétiques contiennent des substances chimiques comme l’aluminium, des micro-plastiques ou des filtres UV chimiques nocifs pour le corps et l’environnement. En outre, leurs contenants en plastique représentent une grande quantité de déchets.

Il n’est pas très compliqué de fabriquer soi-même des produits cosmétiques écologiques. On trouve à cet effet de nombreux conseils sur Internet. Ainsi, seuls quatre ingrédients sont nécessaires pour un déodorant : de la graisse de coco, du bicarbonate de soude, de la maïzena et quelques gouttes d’huile essentielle. Le marc de café peut lui aussi encore servir : avec de l’huile d’olive, on en fait un produit de gommage agréable. Le vinaigre de pomme et le miel sont une bonne base pour la confection de produits capillaires.

Conseils sur ce thème : Mes beautips

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Éco-conseil n°42 : Remplacer les piles par des batteries rechargeables

Téléphones mobiles, appareils photo et claviers doivent fonctionner sans fil. On peut aussi utiliser des batteries rechargeables pour d’autres objets.

En Suisse, 120 millions de piles sont vendues chaque année pour des appareils. Les piles à usage unique sont peu efficaces. Elles sont tout au plus judicieuses pour des objets très peu énergivores, comme des horloges de cuisine, dont la pile dure généralement plusieurs années.

On peut aisément les remplacer par des batteries rechargeables, bien plus écologiques pour des appareils consommant beaucoup d’énergie :
lampe de poche, jouet, phare de vélo. Il faudrait aussi se demander si l’on peut privilégier un objet fonctionnant sur secteur ou à l’énergie solaire. Si ce n’est pas le cas, il est important d’éliminer les piles correctement, car elles sont composées de matières premières précieuses, qui peuvent être réutilisées. Pour être recyclées, les piles usagées peuvent être rendues gratuitement dans les points de vente ou de collecte.

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Éco-conseil n°41 : Profitez de vacances sans stress en Suisse

Un critère important pour des vacances respectueuses du climat : une destination proche de chez vous. Et pourquoi pas en Suisse ?

Cet été, de nombreuses personnes renoncent à partir à l’étranger en raison du coronavirus. Heureusement, la Suisse a beaucoup à offrir en termes de tourisme. Ses paysages variés sont accessibles à vélo ou en transports publics grâce à des infrastructures de qualité. Si vous le souhaitez, les CFF transporteront vos bagages de porte à porte en toute tranquillité.

Envie d’une randonnée dans le Jura neuchâtelois ou dans les (pré) Alpes ? D’un tour à vélo sur l’une des pistes cyclables bien balisées ? Ou de vacances familiales relaxantes au Tessin, en Valais ou dans les Grisons ? Le mieux est de s’inspirer de la large gamme d‘offres de Suisse
Tourisme !

Conseils sur ce thème : Profitez de vacances sans stress en Suisse

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Éco-conseil n°40 : Faire la lessive en respectant l’environnement

Faire sa lessive en respectant l’environnement, c’est possible. Voici quelques conseils pour que votre linge soit impeccable et la planète propre.

Il est possible d’améliorer son bilan écologique à plus d’un titre en faisant la lessive. Il suffit souvent de programmer le lave-linge sur 30 au
lieu de 60 degrés, ce qui réduit de 35% la consommation d’électricité, et on peut presque toujours renoncer au prélavage. Le tambour est idéalement rempli s’il reste en haut de la place pour une main debout.

Les détergents bio préservent la planète. Pourquoi pas les fabriquer soi-même, avec 150 g de savon de Marseille, deux cuillères à soupe de bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huiles essentielles. On peut remplacer les noix de lavage d’Inde par des marrons, qui contiennent aussi de la saponine (recettes disponibles sur internet). Dans le bac à adoucissant, un peu de vinaigre ou de jus de citron rendent le linge doux.

Conseils sur ce thème : Faire sa lessive en respectant l'environnement (page «Textiles»)

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Éco-conseil n°39 : Du compost sans jardin, c’est possible !

Le compost est un engrais précieux. Et il n’est pas nécessaire d’avoir un jardin pour valoriser ses déchets verts.

Composter les débris végétaux et déchets de cuisine permet de produire de l’humus riche en substances nutritives. Les personnes qui n’ont pas de jardin peuvent le faire sur leur balcon ou dans leur appartement grâce à des systèmes qui prennent peu de place.

Elles peuvent par exemple utiliser un bokashi, terme japonais signifiant « compost fermenté ». Des micro-organismes en poudre aident à  accélérer le compostage des végétaux dans un bac étanche. Après trois semaines, le bokashi est terminé. Comme il est très acide, il devrait être mélangé à de la vieille terre pour être neutralisé. Le lombricompost est aussi une solution pratique. Les vers de terre qui y vivent se nourrissent des déchets verts et les transforment durant deux à trois mois en un humus prêt à l’emploi.

Conseils sur ce thème : Compost
 
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Éco-conseil n°38 : Vaisselle réutilisable - écologique et hygiénique

Les plats à l’emporter ont le vent en poupe mais génèrent souvent beaucoup de déchets. On peut pourtant les consommer dans de la vaisselle réutilisable.

Un curry de lentilles pour la pause de midi au parc ou un café à l’emporter dans le train : c’est pratique, mais les récipients jetables dans lesquels ils sont servis polluent. Il est toutefois facile de s’en passer.

Avec une gourde dans son sac, plus besoin d’acheter de bouteille en plastique. Autre solution écologique : le système de vaisselle réutilisable « Recircle », utilisé dans toute la Suisse. Après avoir payé une consigne de 10 fr., on reçoit son repas dans un récipient qu’on peut réutiliser ou rendre dans un autre restaurant partenaire. Le site internet de Recircle liste tous les établissements de Bienne participant à ce système. Ces récipients se ferment hermétiquement et se lavent hygiéniquement, ce qui constitue aussi une sécurité dans la situation actuelle de pandémie de coronavirus.

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Éco-conseil n°37 : Économie du partage - Ce qui est à moi est à toi

Friteuse, sorbetière, déshydrateur : tous ces achats qui finissent par prendre la poussière à la cave. Mais pourquoi acheter, si l’on peut partager ?

Nous possédons beaucoup de choses que nous n’utilisons que rarement. C’est pourquoi différentes offres proposent désormais de consommer durablement en partageant les objets plutôt qu’en les achetant. L’association Pumpipumpe vend des autocollants représentant des objets du quotidien que l’on colle sur sa boîte aux lettres. Les voisins et voisines savent ainsi chez qui emprunter un Kärcher ou un four à bricelets.

La plateforme de location Sharely (en allemand) permet p. ex. de trouver un beamer ou un bateau pneumatique. Chez LeihBOX, on emprunte des cartons de déménagement. Il est aussi possible d’emprunter des vélos cargos électriques à Bienne. À Bienne, le LeihBARàObjets propose à ses membres une plateforme en ligne où ils peuvent réserver des objets à retirer sur place, à la rue du Marché 34.

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Éco-conseil n°36 : Enfin la saison des fraises de la région !

Fruits d’été par excellence et bombes de vitamines : les fraises suisses peuvent être cueillies dès à présent dans les champs de la région.

Les fraises ne sont pas seulement délicieuses, mais elles renforcent aussi le système immunitaire. Elles contiennent davantage de vitamines C que les oranges et les citrons et apportent beaucoup de minéraux (fer, magnésium et calcium).

Une grande partie des fraises consommées en Suisse vient d’Italie, d’Espagne, d’Israël ou de serres chauffées et contient des substances toxiques. Leur transport sur de longues distances génère d’importantes émissions de CO2 et pollue l’environnement. Personne ne doit pour autant renoncer à ces fruits, qui sont mûrs en Suisse de mai à août. On peut les acheter directement dans les fermes de la région, au marché ou les cueillir soi-même dans les champs. Ainsi, on déguste des fruits frais en soutenant l’agriculture régionale. Les fraises les meilleures sur le plan écologique poussent dans nos jardins ou sur nos balcons.

Conseils sur ce thème : www.selberpfluecken.ch

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Éco-conseil n°35 : Bricoler écologique - pour l’amour du climat

Peindre, poncer et visser : en bricolant de manière écologique, on protège non seulement ses propres poumons, mais aussi l’environnement.

Nombre de produits de bricolage sont dangereux pour la santé. Un coup d’oeil aux composants, et aux labels de qualité ou environnementaux (p. ex. Ange bleu) donne de précieuses informations. Quelques astuces très simples permettent aussi de bricoler écologique.

Pour repeindre une pièce, mieux vaut choisir une peinture minérale. Pour les revêtements de sol ou la menuiserie, il faut privilégier les bois indigènes. Ceux-ci sont la meilleure option dans tous les domaines. La cire d’abeilles et l’huile de lin se prêtent parfaitement au traitement des surfaces en bois. Pour les adhésifs, s’informer est important : les colles en poudre ou à dispersion à base d’eau sont plus écologiques. Attention aux anciennes couches de peinture qui peuvent contenir des substances nocives. Les travaux de restauration doivent donc avoir lieu à l’extérieur.

Conseils sur ce thème : www.ge.ch > document > guide consommation responsable

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Éco-conseil n°34: Favoriser la biodiversité dans son jardin

Un jardin proche de l’état naturel ; bien plus que de belles couleurs : les espaces verts des particuliers contribuent à la préservation des espèces.

Les biotopes de nombreuses espèces animales et végétales sont menacés. Un jardin proche de l’état naturel peut être d’une grande aide pour y remédier. Pour cela, il faut de nombreuses espèces indigènes de plantes sauvages, aucun pesticide, ni engrais chimique, ni tourbe.

Ce printemps, l’organisation « Pro Natura » lance un concours sur le thème de la nature en milieu bâti. Les propriétaires de jardins et de balcons peuvent montrer leur engagement et gagner de jolis prix. Le concours comporte trois catégories : jardins, balcons et projets innovants. Délai de participation : 31 mai 2020.

Pour tout renseignement complémentaire : www.pronatura.ch/fr/jardin-naturel

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Éco-conseil n°33 : Cuisine créative - régalez-vous avec vos restes !

En Suisse, environ un tiers de toute la nourriture est jetée. Pour empêcher ce gaspillage, on peut tout simplement réutiliser ses restes.

Les restes de repas des ménages suisses finissent trop souvent à la poubelle. Ce n’est pourtant pas nécessaire, car avec un peu d’imagination, la « journée des restes » peut devenir la fête culinaire de la semaine.

Les pommes de terre vapeur de la veille peuvent, par exemple, se transformer en purée ou en röstis. Passé au grille-pain, le pain sec est un véritable délice. Les pieds de brocolis ou de choux-fleurs permettent de cuisiner des purées et les épluchures de carottes ou les pelures d’oignons des soupes à assaisonner d’herbettes. Les pâtes peuvent être recyclées dans un gratin ou une omelette et les risottos se transformer en gâteaux ou en arancini (boulettes de riz). Sur internet, on trouve de nombreux conseils pour valoriser ses restes. Certaines applications proposent même des recettes quand on indique le contenu de son réfrigérateur.

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Éco-conseil n°32 : Énergie solaire - fabriquer un modèle réduit solaire

La course de modèles réduits solaires qui aurait dû avoir lieu en mai à Brügg est reportée. Dommage, mais on peut aussi fabriquer son propre véhicule !

En deux heures, le soleil apporte sur la surface de la terre autant d’énergie que l’humanité consomme en une année. Les courses de modèles réduits solaires en profitent aussi. La « Solarcup Seeland », qui aurait dû se dérouler le 2 mai à Brügg, en fait partie. Reportée, elle aura lieu le 29 août à Lyss dans le cadre de la journée de la mobilité électrique du Seeland.

Élèves, familles, bricoleurs et bricoleuses peuvent déjà construire leurs modèles réduits solaires. Les personnes intéressées peuvent commander les sets de fabrication auprès des communes de Bienne, Brügg, Longeau, Lyss et Nidau et se mettre au travail dès à présent chez elles. Ainsi, les véhicules seront prêts à temps pour la troisième édition de la «Solarcup Seeland». 

Davantage d’informations sur la «Solarcup Seeland».

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Éco-conseil n°31 : Que peut-on jeter dans les déchets verts ?

Que peut-on jeter dans les « déchets verts » ? Sûrement pas des sacs plastiques ou des capsules de café. Seul un tri correct est bon pour l’environnement.

Les déchets végétaux et les épluchures sont des ressources précieuses permettant de fabriquer du compost utilisé comme engrais pour les cultures ainsi que du gaz naturel servant notamment à chauffer et à produire de l’électricité. Toutefois, jeter dans les déchets verts des produits non biodégradables, comme du plastique, est néfaste pour le climat. Ces matériaux finissent en effet dans les champs et les eaux et, au final, dans la nourriture. Il faut donc faire attention à ce qu’on jette dans les bacs à déchets verts. Plastique, films alimentaires, cendres, pots de fleurs, restes de nourriture cuite, pain, fromage, litière pour chats et crottes de chien n’y sont pas autorisés. Par contre, épluchures de fruits et légumes, marc de café, branches et gazon y sont les bienvenus.

Informations de la Ville de Bienne sur les déchets verts

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Éco-conseil n°30 : Des hôtels pour abeilles et autres insectes

Les abeilles sauvages et autres insectes contribuent grandement à préserver la biodiversité. Fabriquer des hôtels à insectes favorise leur habitat.

Abeilles sauvages, guêpes et bourdons pollinisent les plantes, jouant un rôle crucial pour la nature. Pourtant, de nombreuses espèces sont menacées, car leur habitat disparaît. Il est donc important de faire quelque chose pour ces insectes.

On peut par exemple leur construire des nichoirs : les abeilles sauvages pondent leurs oeufs dans des cavités, s’installant ainsi souvent dans des tuiles à emboîtement, qui comportent des cavités sur leur arête longitudinale. Elles aiment aussi les tiges de roseaux et de bambous. Il est très simple de fabriquer un hôtel à insectes avec une perceuse. Il suffit de percer plusieurs trous de 3-6 mm de diamètre dans une vieille bûche. Il est déconseillé d’utiliser du bois frais ou des briques perforées ou creuses.

Mode d’emplois pour fabriquer un nichoir à abeilles sauvages : www.pronatura-fr.ch/fr/hotel-a-insectes

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Éco-conseil n°29 : Lapins de Pâques bio et œufs aux colorants naturels

Lapins en chocolat et œufs teints : les plaisirs de Pâques apportent aussi leur lot de substances toxiques. Quelques conseils écologiques.

Les lapins en chocolat et les œufs teints ne sont pas très réjouissants du point de vue écologique. Le chocolat contient souvent de l’huile de palme, et des colorants chimiques sont fréquemment utilisés pour colorer les œufs.

On peut toutefois éviter cela en veillant, par exemple, à acheter du chocolat avec un label de durabilité bio. Il suffit de regarder les ingrédients pour voir si le lapin contient de l’huile de palme, qui génère une importante déforestation des forêts tropicales. Si c’est le cas, l’huile de palme devrait être issue de sources durables. Quant aux œufs, ils devraient être bio ou provenir de poules élevées en plein air. Pour les colorer, la nature offre une large palette de couleurs : pour le rouge, utilisez des betteraves ou des oignons rouges, pour le brun, des pelures d’oignon, pour le jaune, du curcuma et pour le bleu, du bois de campêche. 

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Éco-conseil n°28 : Nettoyage de printemps écologique

Le nettoyage de printemps approche, alors que les rayons de soleil rendent la saleté visible. Il est heureusement possible d’utiliser des détergents naturels.

En Suisse, chaque personne achète pour environ 100 fr. de produits de nettoyage par an, soit 12 litres par ménage pour laver fenêtres, sols, cuisine et salle de bains. Or, ces détergents sont souvent néfastes pour l’environnement.

Trois ingrédients suffisent en général : vinaigre blanc ou acide citrique contre le calcaire, savon noir liquide pour dissoudre les graisses et alcool de nettoyage contre les taches. De bons vieux remèdes de grand-mère font aussi briller la maison. Ainsi, les écorces d’agrumes font disparaître le calcaire, les patates crues nettoient l’inox et les catelles, tandis que de la poudre à lever dissoute dans un peu de vinaigre débouche les tuyaux. Les personnes qui souhaitent quand même acheter des produits de nettoyage devraient en choisir qui soient le plus possible biodégradables. Enfin, les microfibres absorbent bien la saleté, si bien que vous avez besoin de moins de détergent.

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Éco-conseil n°27 : Troquer ses habits au lieu d’en acheter

Des jeans bleus, noirs et gris, certes, mais doivent-ils forcément être neufs ? Il existe des alternatives amusantes et écologiques aux achats.

Jadis, les entreprises textiles commercialisaient deux à quatre collections par an, un chiffre qui peut atteindre aujourd’hui une collection par semaine. Cette mode éphémère pousse à la consommation et nuit beaucoup à l’environnement : consommation d’eau, pollution des eaux, émissions de CO2 et produits chimiques. En outre, dans les usines textiles, le personnel travaille souvent dans des conditions indignes.

Au lieu d’acheter des habits neufs, on peut aller dans des magasins de seconde main ou des brocantes. À Bienne, « Rägeboge », d’Action Paysage, vend des habits d’occasion pour enfants, tandis que les marchés aux puces de la Vieille Ville et de l’Esplanade font aussi des heureux.

Des échanges, entre amis ou organisés, permettent aussi de renouveler sa garde-robe, par exemple lors du prochain «Troc» d’Econest en Vieille Ville.

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Éco-conseil n°26 : Investir tout en agissant pour le climat

Les investissements ont une influence directe sur l’environnement. Faire des placements durables vaut donc la peine.

Chaque franc placé en banque a un impact sur l’environnement et la société. En effet, les banques investissent cet argent. Lorsqu’elles le font dans les énergies fossiles ou l’industrie du charbon, elles nuisent au climat et à l’environnement. En revanche, si ce capital sert à soutenir la sylviculture ou la pêche durables, il a un effet positif.

Par conséquent, cela vaut vraiment la peine de s’informer sur les placements et les critères des banques et des institutions de prévoyance.
Pour davantage de conseils, consultez le «Guide WWF pour les clients bancaires».

Conseils sur ce thème : www.wwf.ch > Vie durable > Éco-conseils > Investissez votre épargne dans des fonds écologiques et durables

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Éco-conseil n°25 : Consommation de viande - moins c’est mieux

Consommer moins de viande ne contribue pas uniquement à la protection de l’environnement et du climat ; c’est également un bienfait pour la santé.

En Suisse, chaque personne consomme en moyenne un kilogramme de viande par semaine, alors que les nutritionnistes recommandent une quantité maximale de deux à trois portions de 100 grammes. Les effets sur la santé sont positifs et cela contribue à préserver le climat. La production de 1 kg de viande de boeuf émet 15,4 kg de CO2, tandis que 1 kg de lentilles n’en génère que 0,7. La même quantité de viande de porc engendre autant de CO2 que la production de 80 kg de pommes de terre. À cet égard, les importations d’aliments pour animaux, par exemple le tourteau de soja du Brésil, ont un impact considérable.

Une alimentation végétarienne ou végane permet de faire beaucoup. Pourquoi ne pas cuisiner parfois des lasagnes aux légumes ? Ou utiliser des pleurotes grillés à la place du steak haché ? Essayer aussi les tranches de lupin de production régionale ? Vous voulez parier que cela a du goût ?

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Éco-conseil n°24 : Recycler le PET et transformer des bouteilles en vestes

Alu, carton, PET : les Suissesses et les Suisses sont les champions du recyclage. Cette valorisation permet ainsi de transformer une bouteille en veste.

En collectant le PET, on protège la nature. En effet, comme ce plastique est constitué de pétrole et de gaz naturel, il est judicieux de réutiliser plusieurs fois les bouteilles. Le recyclage de ce matériau permet d’économiser en Suisse 43 millions de litres de pétrole par an et de réduire de 138′000 tonnes la production de gaz à effet de serre. La Suisse compte plus de 50′000 points de collecte.

Les bouteilles sont transformées en PET recyclé, utilisé pour en produire de nouvelles. Cette matière première de récupération sert aussi à fabriquer des vestes. Pour les tissus extérieurs ou les doublures, plusieurs entreprises de l’industrie textile (Sympatex, Patagonia, Mammut ou Vaude) l’utilisent à la place de fibres chimiques issues de pétrole brut. Les étiquettes cousues dans ces habits indiquent quelle part provient de matériaux recyclés.

Pour en savoir plus sur le recyclage du PET : www.petrecycling.ch

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Éco-conseil n°23 : Voyages intervilles sans avion

Prendre l’avion est catastrophique pour le climat et l’environnement. Malgré tout, la population suisse vole toujours plus. Bonne nouvelle : on peut s’en passer.

Le nombre de kilomètres de vol par personne a augmenté de 57% en Suisse entre 2010 et 2015, et il croît chaque année. Il s’agit de voyages privés dans 86% des cas. Or, les avions génèrent presque 10x plus de CO2 par personne et kilomètre de trajet que les trains.

Combiner envie de voyage et mode de vie durable est cependant possible : un grand nombre de destinations en Europe sont aisément accessibles en train ou en car. Pourquoi ne pas utiliser le rail pour se rendre à Innsbruck, assister à une comédie musicale à Vienne ou visiter le port de Hambourg durant les vacances de printemps ? Le train de nuit permet de se rendre confortablement à Amsterdam, puis de découvrir la ville à vélo. Les CFF et l’ATE indiquent les meilleures connexions en Europe.

Astuces : www.wwf.ch/fr/stories/grands-voyages-et-petite-empreinte-ecologique

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Éco-conseil n°22 : Bourse d’échange de graines - recours aux espèces rares

L’épinard-fraise, la tomate Green Zebra ou l’argémone mexicaine ; ces oubliées qui regagnent en popularité grâce aux bourses d’échange. À Bienne aussi.

Pour mettre en terre vos plants en mai, vous devez faire vos semis dès février. Malheureusement, la diversité des variétés de semences a fortement diminué. Souvent les commerces ne vendent plus que des variétés standards. Pourtant, les anciennes tomates, telles que la Nonna Antonina, sont bien plus gouteuses que les espèces modernes.

Pour la diversité, il faut dès lors veiller à semer des variétés anciennes, rares et particulières. C’est la vocation des bourses d’échange où l’on  troque des graines, mais aussi des connaissances. Des ateliers permettent de s’instruire ou de glaner des conseils sur la croissance des plantes. À Bienne, la prochaine bourse d’échange aura lieu le 22 février 2020 à 14h00 à l’InfoQuartier Mâche.

Renseignements complémentaires (seulement en allemand) : www.bielersaatgutboerse.ch

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Éco-conseil n°21 : Promouvoir les hautes futaies et la diversité

Les arbres fruitiers à haute futaie sont précieux écologiquement. Pro Natura Seeland mène une campagne pour promouvoir la plantation de tels arbres dans la région.

Les hautes futaies sont des arbres fruitiers et des noyers qui n’étendent leurs branches qu’à partir d’une hauteur de 180 à 220 cm. Grâce à leur taille et leur longévité, ils offrent un espace vital à nombre d’espèces animales et fongiques menacées. Leur couronne abrite des rouges-queues à front blanc, des pics verts et des chevêches d’Athéna, et leurs cavités des loirs, des chauves-souris, des abeilles sauvages et des coléoptères.

Les arbres à haute futaie sont de moins en moins plantés. Par sa campagne, Pro Natura propose des essences aux meilleurs prix en  partenariat avec des pépinières : pommiers, poiriers, pruniers et noyers. Dans un cours de plantation à Sutz, on apprend comment planter et soigner un jeune arbre à haute futaie (cours en allemand).

Informations sur la campagne (en allemand)

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Éco-conseil n°20 : Empreinte écologique - chaque pas compte

Comment nos habitudes impactent-elles l’environnement ? Le calculateur d’empreinte écologique du WWF permet de calculer notre production de CO2.

Laisser la lumière allumée, se déplacer en voiture ou acheter des aliments exotiques : toutes ces activités émettent des gaz à effet de serre et augmentent notre empreinte écologique. Le calculateur du WWF indique comment nos habitudes personnelles se répercutent sur l’environnement. Il permet aussi de comparer l’impact de notre consommation actuelle avec les ressources disponibles sur terre.

Pour les particuliers, la mobilité, le logement, la consommation et l’alimentation sont particulièrement importants. Le calculateur demande par exemple à quelle fréquence on prend l’avion ou combien de fois par semaine on consomme de la viande. Selon les réponses, un graphique montre la modification de l’empreinte CO2. Cet outil fournit également des conseils permettant de contribuer à la protection de l’environnement.

En savoir plus sur le calculateur d’empreinte écologique du WWF

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Éco-conseil n°19 : Calendrier des saisons - bien plus que du chou en hiver

Acheter des fruits et légumes de saison contribue nettement à la protection de l’environnement. Pour ce faire, un calendrier peut s’avérer fort utile.

Des fraises d’Italie, des framboises d’Espagne ou des myrtilles du Chili : en hiver, il est possible d’acheter en Suisse des fruits et des légumes du monde entier. Les aliments qui ne sont pas de saison présentent pourtant un mauvais bilan écologique, car ils sont transportés sur de longues distances ou poussent dans des serres chauffées aux énergies fossiles. En choisissant des produits locaux en revanche, on fait un geste pour le climat et on soutient les exploitations régionales. L’offre est riche : en janvier et février, on trouve notamment différentes sortes de choux (frisé, rouge, de Bruxelles), l’endive, la doucette, et surtout les légumes-racines (carotte, céleri-pomme, betterave, panais, radis noir, persil tubéreux). N’hésitons pas non plus à manger des pommes, poires, noix ou kiwis.

Calendrier des saisons : www.bio-suisse.ch/fr 

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Éco-conseil n°18: Un guide des labels alimentaires pour y voir plus clair 

Les personnes qui souhaitent acheter des aliments respectant la nature et les animaux tiennent compte des labels. Un guide les aide à s’y retrouver.

Qu’est-ce qui est mieux : Naturaplan, Migros-Bio ou Bio Suisse ? À quel label faut-il se fier lorsque l’on achète du poisson : MSC ou Friend of the Sea ? Difficile d’y voir clair tant les labels sont nombreux. Le guide des labels alimentaires aide à les différencier.

Les organisations Pusch, WWF Suisse, Helvetas et la Fédération romande des consommateurs ont analysé la durabilité écologique et sociale
des principaux labels. Leur classement va d’« excellent » à « partiellement recommandé ». Dans la catégorie « excellent », on trouve notamment Delinat, Bio Suisse, Naturaplan ou Natura Beef Bio. Pour leur part, Natur Aktiv d’Aldi, le label bio de l’UE ou Friend of the Sea obtiennent le résultat « partiellement recommandé ».

En savoir plus sur le guide des labels alimentaires : https://www.wwf.ch/fr/guide-labels-alimentaires

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Éco-conseil n°17 : Économiser de l’énergie avec une corde à linge

En hiver, de nombreuses personnes utilisent un sèche-linge, gourmand en énergie et en CO2. La lessive peut pourtant être étendue, même  quand il fait froid.

Les sèche-linge consomment plus de 800 millions de kilowattheures par an en Suisse. C’est davantage que les besoins en énergie de 3000 ménages de deux personnes par an. Faire sécher sa lessive à l’air sur un étendage est bien plus écologique. Cela préserve non seulement le linge, mais permet aussi d’humidifier les pièces en hiver. Il est même possible de l’étendre sur un balcon ou dehors lorsqu’il gèle. En effet, lorsque les textiles sont congelés, la glace s’évapore au fil du temps et la lessive est sèche.

Les personnes qui ne peuvent pas se passer d’un sèche-linge devraient recourir à un appareil doté de l’étiquette-énergie A+++. Le site www.topten.ch permet de trouver facilement et rapidement les produits les plus efficaces sur le plan énergétique. En outre, le sèche-linge devrait être bien rempli et le réservoir d’eau vide. 

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Éco-conseil n°16 : Des cadeaux dont on ne veut pas : donner au lieu de jeter

Une fois les Fêtes passées, de nombreuses personnes jettent les cadeaux dont elles ne veulent pas. Cependant, il est aussi possible de s’en défaire de manière pertinente et écologique.

Le mauvais livre, des chaussettes trop petites, une énième tasse ; que faire lorsqu’un cadeau ne nous plaît pas ? Une possibilité serait de demander le ticket d’achat à la personne qui nous l’a offert et d’échanger l’objet en question au magasin.

Il est également possible de donner ces cadeaux à des personnes dans le besoin. À cet effet, La Poste mène chaque année avec la Croix-
Rouge et la SSR l’action « 2x Noël ». Du 24 décembre au 11 janvier, les colis de dons peuvent être déposés gratuitement dans tous les offices postaux. Informations : www.2xnoel.ch.

Les brocantes représentent également une bonne alternative à la poubelle. Les cadeaux peuvent aussi être troqués contre autre chose sur l’une des nombreuses plates-formes d’échange en ligne. Ou pourquoi ne pas tenir un stand au marché aux puces au printemps pour vendre ces cadeaux ?

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Éco-conseil n°15 : De quel vert le sapin de Noël doit-il être ? 

Chaque année, plus d’un million de sapins de Noël décorent les foyers suisses, puis sont éliminés : une occasion d’adopter un comportement plus écologique.

Certes, le plus écologique serait de renoncer à un sapin de Noël. Toutefois, pour conserver une ambiance festive dans son salon, on peut veiller aux labels Le Bourgeon ou FSC, qui garantissent que l’arbre provient d’une gestion forestière écologique et socialement responsable.

Des sites internet tels que www.ecosapin.ch ou www.traumbaum.ch proposent un service de location : des entreprises horticoles régionales fournissent un sapin en pot peu avant Noël et viennent le rechercher après les fêtes. Il peut ensuite être replanté et alors resservir l’année suivante.

Des arbres artificiels sont une solution de rechange : si on les utilise au moins cinq ans, l’impact écologique est moins important que si l’on achète un nouvel arbre chaque année.

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Éco-conseil n°14 : Illuminations de Noël ? Oui, mais... !

En période de Noël, nombre de gens décorent leur maison avec des guirlandes lumineuses. Il vaut alors la peine de recourir à des produits peu énergivores.

En Suisse, les illuminations de Noël consomment chaque année 100 millions de kilowattheures d’électricité, soit autant que 25‘000 familles
durant une année. Des minuteurs permettent de réduire la consommation. Enclencher son installation à 17h et la couper à 21h ou 22 h aide aussi les animaux nocturnes, car la lumière artificielle peut perturber leur activité.

Pourquoi ne pas y renoncer ? Une simple bougie sur un rebord de fenêtre ou sur une table suffit à donner une formidable ambiance. Dans tous les cas, il est pertinent d’utiliser des guirlandes munies d’ampoules LED qui nécessitent 90% d’énergie en moins. De plus, elles ne chauffent pas et réduisent le risque d’incendie. Et si l’on achète des guirlandes pour l’extérieur munies de cellules solaires, on ne consomme pas de courant supplémentaire.

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Éco-conseil n°13 : Comment lutter contre le gaspillage alimentaire

Faire ses courses de manière plus consciente permet de jeter moins de nourriture, mais il y a d’autres moyens de lutter contre le gaspillage alimentaire.

En Suisse, on jette environ 2,8 millions de tonnes de nourriture par an, soit plus de 200‘000 camions remplis. Ce gaspillage de ressources n’est pas nécessaire.

En faisant des courses ciblées avec une liste, on évite les achats inutiles. Les restes peuvent être réchauffés et les feuilles de betteraves, carottes ou radis sont délicieuses dans des salades ou du pesto. En matière de viande, ne nous limitons pas aux morceaux « nobles ». Et pourquoi ne pas acheter parfois du pain et des pâtisseries de la veille dans une boulangerie ou au « Äss-Bar » à Bienne ? Quant à l’application « Too Good To Go », elle permet d’acheter de la nourriture qui serait sinon jetée.

Le pain sec peut être recyclé en croûtons, pain perdu ou panure. Et les fruits trop mûrs donnent de délicieux « Smoothies » que l’on peut agrémenter de jus de citron pour une touche de fraîcheur.

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Éco-conseil n°12 : Les super-aliments poussent aussi dans notre région 

Quinoa, graines de chia, baies de goji sont des super-aliments. Mais des produits locaux peuvent remplacer ces « bombes nutritionnelles » exotiques.

Les super-aliments sont très sains, mais peu écologiques, car ils doivent parcourir de longues distances pour arriver jusqu’en Suisse.  Heureusement, il existe des produits régionaux et biologiques tout aussi riches en vitamines et en minéraux, que l’on peut aussi acheter en supermarché :

  • du millet au lieu du quinoa : la plante bolivienne est riche en protéines, en magnésium et en fer, mais le millet, l’une des plus anciennes variétés de céréales, que l’on peut planter chez nous, contient les mêmes substances nutritives et est aussi sans gluten.
  • du lin au lieu de la chia : les graines de chia, qui viennent d’Amérique centrale, sont riches en acides gras oméga-3. Leur pendant local, les graines de lin, sont délicieuses dans le bircher. 
  • de l’argousier au lieu des baies de goji : les baies de goji, excellentes pour le système immunitaire, sont des bombes de vitamine C, tout comme les baies d’argousier, qui poussent dans notre région.

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Éco-conseil n°11 : Chauffer et aérer en économisant de l’énergie

Les ménages suisses utilisent deux tiers de leur énergie à chauffer, alors que de petits ajustements permettent de grandes économies.

Quiconque chauffe efficacement économise de l’énergie et de l’argent : baisser la température ambiante de seulement 1 degré Celsius réduit déjà d’environ 6 % la consommation d’énergie. On recommande 20 ° C dans les zones de séjour et 17 ° C dans les chambres à coucher.

Pour que l’air chaud circule, il faut éviter de placer des meubles devant les radiateurs, de même que fermer ses volets et stores empêche les pièces de se refroidir.

On peut aussi faire beaucoup d'économies en aérant. Des fenêtres basculées sont énergivores et ne laissent entrer que peu d’air frais. Aérer par intermittence est beaucoup plus efficace : ouvrir ses fenêtres 5 minutes 3 fois par jour apporte davantage d’air frais et laisse moins de chaleur s'échapper. Cette « aération en grand » évacue l’humidité et empêche les moisissures.

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Éco-conseil n°10 : Imperméabiliser sans produits chimiques

Des chaussures imperméabilisées protègent de l’humidité, et des alternatives aux sprays nocifs émetteurs de PFC existent.

Par principe, les crèmes imperméabilisantes sont plus écologiques que les sprays, car elles dégagent moins de substances nocives lors de l’application. Il vaut la peine de jeter un oeil sur les composants : la plupart des produits contiennent des perfluorocarbures (PFC). Ces composés d’atomes de carbone et de fluor sont pratiques, car leur effet protecteur est durable. Ils sont toutefois nocifs pour l’environnement
et l’homme, et peu biodégradables. Des PFC ont ainsi été déjà détectés dans le foie d’ours polaires ou le sang de bébés.

Il est donc judicieux de se procurer des produits imperméabilisants exempts de PFC, de chez Nikwax ou Toko. Les fans d’expériences peuvent
aussi recourir à de l’huile de lin, de la graisse à traire ou de la cire d’abeille.

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Éco-conseil n°9 : Feu dans la cheminée – à bon escient

Faire du feu dans sa cheminée ou dans un poêle suédois en automne est convivial, et des mesures simples le rendent aussi plus écologique.

Le bois indigène est certes un combustible durable, mais des poussières fines et du monoxyde de carbone s’en dégagent à la combustion. Un
emploi correct permet de réduire sensiblement ces émissions : la combustion est la plus propre lorsque le feu est très chaud, et ne rougeoie ou ne fume pas. L’important est d’utiliser uniquement du bois naturel et sec et de laisser le clapet de ventilation ouvert au maximum, car l’oxygène veille à une combustion plus propre.

Le bois devrait être allumé par le haut : placer les bûches les plus grosses en bas, puis du petit bois en croix par-dessus et enfin, du bois de sapin sec ou des copeaux pour l’allumage. Ensuite, remettre une bûche au fur et à mesure, afin que la température demeure élevée et constante pour une ambiance chaleureuse.

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Éco-conseil n°8 : Imprimer écologiquement - est-ce possible ?

Dans le quotidien stressant du bureau, on pense peu à l’environnement. Il existe pourtant des gestes simples, notamment concernant l’impression de papier.

Même si nous vivons dans un monde numérique, de nombreuses personnes impriment encore énormément de documents. Au travail, il est indispensable de recourir aux imprimantes, mais quelques astuces permettent de les rendre plus respectueuses de l’environnement.

On peut ainsi utiliser du papier recyclé ou faire remplir les cartouches d’encre vides au lieu de les jeter. Les réglages de l’imprimante permettent en outre d’installer par défaut la fonction recto/verso. En imprimant plusieurs pages d’un document sur une seule, on diminue nettement la consommation de papier. Et souvent, cela suffit d’imprimer en noir/blanc et non en couleurs.

Autre geste écologique : réutiliser les pages mal imprimées comme papier brouillon. Enfin, tous les documents n’ont pas besoin d’être imprimés : souvent, ils peuvent aussi bien être conservés sur l’ordinateur.

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Éco-conseil n°6 : Repair Café - réparer plutôt que jeter 

Les appareils usés ou défectueux finissent souvent à la poubelle. On pourrait l’éviter : au Repair Café de Bienne, ils connaissent une seconde vie.

Les machines à café défectueuses, les smartphones endommagés, les vieux vélos : que faire lorsque les objets qui facilitent notre quotidien nous lâchent ? En général, on les jette, mais même un recyclage en bonne et due forme affecte l’environnement. La quantité de déchets générés en Suisse est supérieure à la moyenne : chaque habitant ou habitante en produit quelque 716 kg par an.

Or, on pourrait l’éviter, car il est possible de réparer presque tous les appareils. Ça ménage les ressources et fait plaisir. Dans 131 Repair Cafés répartis dans toute la Suisse, des spécialistes réparent gratuitement des appareils en tout genre. Le Repair Café de Bienne est ouvert trois fois par an à la « Haus pour Bienne » à la rue du Contrôle 22. Le prochain rendez-vous est fixé au 19 octobre 2019 de 10h à 16h.

Informations sur les Repair Cafés : www.repair-cafe.ch

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Éco-conseil n°5 : Des tas de feuilles - un coup de pouce pour la nature

En automne, les feuilles mortes donnent beaucoup de travail dans le jardin. Faites un geste pour l’environnement en les laissant par terre.

On n’en finit pas de balayer les feuilles mortes au jardin. Mais il y a mieux que de les jeter aux déchets organiques. Mélangées à des déchets
de broyage ou à des épluchures, elles se transforment en un précieux compost que l’on peut utiliser au jardin le printemps suivant.

Les tas de feuilles sont aussi utiles pour l’environnement, offrant un gîte pour l’hiver à de nombreux insectes. Ils constituent un réservoir de nourriture pour certains oiseaux et un refuge pour les reptiles et amphibiens. Des feuilles mortes, un peu de paille et des branchages constituent aussi un bon site d’hivernage pour les hérissons. Votre tas de feuilles sera d’autant plus apprécié qu’il se trouve dans un lieu
calme et isolé.

Vous pouvez aussi simplement laisser les feuilles mortes sous les arbustes. En se décomposant, elles libéreront de précieuses substances nutritives dans le sol.

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Éco-conseil n°4: Consommation durable avec l’application CodeCheck

Durable ou pas ? Grâce à l’application CodeCheck, on peut détecter facilement les produits qui contiennent des substances problématiques.
Ce chocolat contient-il de l’huile de palme ? Quel déodorant est sans sels d’aluminium ? Dans quel shampoing n’y a-t-il aucun agent conservateur problématique ? Voilà des questions que l’on se pose souvent devant les rayons des magasins. C’est là qu’intervient l’application CodeCheck : il suffit de scanner le code-barres du produit et l’on obtient une évaluation en forme d’anneau. Plus le cercle est rouge, plus le produit contient de substances problématiques. S’il est vert, le champ est libre ! CodeCheck propose des alternatives plus saines et plus écologiques aux produits qui posent problème. L’application permet en outre de définir des critères d’exclusion et ne vous proposera, par exemple, que des produits sans sels d’aluminium ou sans nanoparticules. Le site Internet CodeCheck fournit aussi des conseils pour consommer plus durable.

Informations sur l’application et conseils consommation sur www.codecheck.info (allemand)

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Éco-conseil n°3 : Consommation durable - c’est la saison de la courge

Les produits régionaux et de saison ménagent l’environnement et améliorent votre écobilan. En ce moment, c’est la saison de la courge
du Seeland. 

La courge est l’une des plus anciennes plantes cultivées. Elle nous vient d’Amérique du Sud et il en existe environ 800 variétés à travers le
monde. La courge se compose à 90 % d’eau et elle est riche en vitamines, sels minéraux et antioxydants.

En purée, en tarte, en soupe, cuite au four ou en confiture, la courge se consomme sous presque toutes les formes. Certaines variétés comme le potimarron se conservent d’ailleurs tel quel tout l’hiver, au frais. Ce légume aromatique se garde aussi très longtemps en conserve, par exemple à l’aigre-doux. En plus de la chair du fruit, on peut aussi cuisiner les graines et les fleurs.

Lors du choix de la variété, demandez conseil à votre maraîcher ou à un paysan ou une paysanne. Faites un geste pour l’environnement en consommant des produits régionaux avec le bourgeon bio !

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Éco-conseil n°2 : Des toilettes propres sans produits chimiques

Les détergents chimiques pour WC polluent les eaux. En fabriquant son détergent, on fait un geste pour l’environnement tout en économisant de l’argent.

Les détergents et les blocs désodorisants pour WC contiennent des substances chimiques qui dissolvent le calcaire et la saleté et répandent une odeur agréable. Mais les agents tensio-actifs, désinfectants, colorants et parfums qui les composent sont nocifs pour les écosystèmes, car ils ne sont pas entièrement éliminés dans les stations d’épuration.

Il existe pourtant une méthode toute simple pour éviter ces produits nocifs : il suffit de répandre quelques cuillères à soupe d’acide citrique et une cuillère à soupe de bicarbonate de soude dans la cuvette des WC.

Ces produits, qui sont disponibles dans toutes les pharmacies, moussent au contact de l’eau, dissolvent les résidus et neutralisent les mauvaises odeurs. Un traitement hebdomadaire suffit pour garder des WC propres en préservant l’environnement. Et en plus, ça ne coûte presque rien !

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Éco-conseil n°1 : Faire du vélo et gonfler ses pneus gratuitement

Rouler à vélo, c’est écologique et agréable, surtout avec des pneus gonflés ! Quinze établissements de Bienne proposent des pompes à vélo à utiliser gratuitement.
 
La mobilité a fortement augmenté ces 100 dernières années, mais la plupart des moyens de transport consomment beaucoup d’énergie. En revanche, c’est sain et écologique de se déplacer à vélo, même sur de courtes distances. Pour que la pratique du vélo soit encore plus agréable, les cyclistes peuvent désormais utiliser gratuitement quinze pompes en libre-service réparties dans toute la ville de Bienne, dont certaines sont accessibles 24h/24. Des magasins de sport, commerces de vélos et stations-service situés de Boujean aux rives du lac participent à cette action. Certains proposent aussi de recharger les batteries des vélos électriques.
 
Alors : mettez-vous au vélo (électrique) et vous ne serez jamais à plat !
 
Carte interactive des emplacements des pompes et brochures à télécharger : www.biel-bienne.ch/pompeavelo